A Fond Gaston est une PME qui agit dans le domaine des transports de personnes et de marchandises pour transformer les vélos en moyen de transport du quotidien grâce à une électrification qui permet d’en faire un moyen de transport abordable, fiable et écologiquement responsable.
On propose donc une altérative à l’achet d’un vélo à assistance électrique (VAE) via l’installation de kits que l’on pose sur les vélos pour permettre leur transformation en VAE avec un coût deux fois moins important et un impact écologique bien moindre.
Notre objectif est de convertir un maximum de trajets du quotidien effectués en voiture en kilomètres faits à vélo, on parle d’un rapport de 1 à 100 en termes d’impact écologique. Seulement mettre à disposition un nouveau mode de mobilité créé un effet rebond, c’est inhérent à toute innovation, c’est pour cela que le calcul de de notre impact net global est difficile : on ne peut pas mesurer si les kilomètres réalisés sont des kilomètres essentiels, ceux des “vélotaffeurs” par exemple, ou sont des kilomètres de loisirs.
Nous sommes en train de collecter de la date de nos clients afin de se faire une idée précise des usages, des effets de substitution et de l’effet rebond.
Je pense qu’il faut découpler les notions de sobriété qui est de baisser la consommation, faire moins de kilomètres par exemple de l’efficacité qui est la façon d’effectuer ces kilomètres.
La sobriété, c’est une démarche collective et politique, les entreprises peuvent agir sur l’efficacité.
Or aujourd’hui, les entreprises doivent proposer des solutions à la fois d’efficacité, mais également de sobriété pour contrer les effets rebonds. La seule efficacité ne suffit plus, on le voit avec le passage à la 4G, puis à la 5G, les solutions efficaces entrainent une hausse de la demande, or les entreprises aujourd’hui doivent proposer des modèles où la consommation diminue, c’est un véritable challenge collectif.
Nous sommes en pleine réflexion sur notre avenir.
Est-ce qu’une hypercroissance de mon entreprise permettrait à la société d’aller mieux ? Je n’en suis pas encore sûr.
Dans ce cadre, pas question aujourd'hui de parler de levée de fonds, je préfère largement un modèle de croissance organique, où la rentabilité prime sur la logique de l’hypercroissance. En cela je me retrouve plus dans le modèle de la PME que de la startup et c’est plus sain, en termes d’impact, tant que je ne sais pas si mon entreprise a un impact net positif. Je m’inspire ne cela de la nature et d’un modèle de croissance organique, à voir si le processus de Darwinisme ne nous écarte pas.
C’est d’autant plus primordial d’avoir ces réflexions là que, à l’échelle de l’histoire, c’est à partir de la Révolution Industrielle et de passages à l’échelle de nombreuses technologies et procédés que l’activité humaine a commencé à être extrêmement néfaste.
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